Corps Révoltés – épisode 4 : pause douceur pendant les fêtes

Les fêtes de fin d’année cela peut être très compliqué quand on souffre de troubles alimentaires, d’insatisfaction corporelle, de TCA, de compulsions …

Cet épisode est là pour t’apporter un peu de doux et faire quelques rappels entre deux repas de fêtes.

Introduction – avec musique 

Hello et bienvenue sur le podcast Corps révoltés, se nourrir sereinement, s’engager puissamment.
Je m’appelle Emeline Lecouffe, je suis accompagnante sur le comportement alimentaire et naturopathe engagé et féministe.
Dans ce podcast, on parle de rapport à l’alimentation, de rapport au corps et de santé de manière politisée et engagée.
Je te partage ainsi que mes invités des outils, des pratiques et aussi des réflexions qui intègrent le sociétal.
Car je suis convaincue que la libération individuelle n’est rien et est impossible sans le collectif.
On est ici dans une bulle, dans un cocoon, alors je te souhaite une douce écoute de l’épisode du jour.

Corps de l’épisode

Hello hello!

Ceci est un épisode vraiment très spontané.

Je n’ai rien écrit du tout et je ne sais pas si j’aurai le temps de faire un montage.

Nous sommes le 23 décembre 2024, et je voulais faire du coup un épisode par rapport aux fêtes de fin d’année.

Mon objectif, c’est que ça soit un épisode que tu peux écouter entre deux repas de fête ou après un repas de fête ou avant.

Que ça soit un peu un épisode un peu cocoon et un peu doux pour contrebalancer les difficultés que tu as pu rencontrer ou que tu vas rencontrer pendant les fêtes de repas et de fêtes de fin d’année.

Les fêtes de fin d’année, ça peut être vraiment difficile pour plusieurs raisons, que ça soit par l’entourage et les remarques, voire les agressions verbales autour du corps, de l’alimentation et bien sûr d’autres sujets.

Mais ça peut être aussi difficile par rapport à l’alimentation, par rapport au nombre de repas, par rapport à ce qui compose les repas et le fait qu’on peut manger dans un espace où on se sent pas forcément en sécurité.

Et puis, ça peut être aussi difficile vis-à-vis du contexte qui est assez surstimulant, avec peu de moments et d’endroits pour se poser.

De ce fait, je voulais rappeler plusieurs choses.

D’une part, ça reste une période, et si c’est difficile, il y aura une fin.

Il y aura une fin à cette période.

Mais d’abord, me concentrer sur tes droits.

Un petit rappel des droits.

Tu as le droit de t’extirper d’une conversation.

Tu as le droit de ne pas répondre.

Tu as le droit de te mettre en colère si on te fait des commentaires.

Tu as le droit de t’isoler.

Tu as le droit de ne pas partager tous les moments avec les autres personnes.

Tu as le droit de manger peu importe ta faim.

Tu as le droit de manger peu importe combien de prises alimentaires tu as fait la journée.

Tu as le droit de te resservir peu importe si les personnes le font autour de toi.

Tu as le droit de pleurer.

Tu as le droit d’être en inconfort digestif.

Tu as le droit de ne pas être à l’aise avec ton corps.

Tu as le droit de choisir une tenue en fonction de comment tu te sens dedans.

Tu as le droit de dire merde.

Tu as le droit de ne pas participer aux activités.

Tu as le droit de manger différemment.

Tu as le droit de squeezer le repas principal et de passer pour le café, le thé, la tisane, le goûter, peu importe.

Tu as le droit de ne pas aller du tout là où tu es invité.

Tu as le droit de partir plus tôt que tout le monde.

Tu as le droit d’être sur ton téléphone.

Si cela te fait du bien.

Tu as le droit d’appeler des amis ou quelqu’un de ton entourage pour râler ou pour déposer si cela te fait du bien.

Tu as le droit de prévenir tes proches en amont, que tu ne veux pas de remarques sur ton corps ou sur ce que tu manges.

Tu as le droit d’envoyer chier quelqu’un.

Tu as tous ces droits-là.

De même, un petit rappel que la culture des régimes, l’agro-sophobie, le racisme, le colonialisme, le validisme sont sociétaux, et donc, il est fort probable que les personnes aient des biais dans ce sens-là, et il est fort probable que les discussions aient ces biais-là.

C’est-à-dire que peu importe les remarques qu’on te fait sur le corps, sur l’alimentation, il est probable qu’il y ait des biais derrière, et donc, il est très fort probable que ces commentaires, que ces remarques soient fausses et infondées, et ne correspondent pas du tout à des valeurs d’inclusivité et des valeurs anti-oppressives.

Et ce n’est pas parce que la personne qui te fait une remarque ou qui explique tel concept sur l’alimentation a un diplôme, c’est pas parce que la personne est plus âgée que toi que pour autant elle a raison.

Aujourd’hui, ton expérience, tes expérimentations, ton ressenti, ton cheminement vis-à-vis de l’alimentation et vis-à-vis du corps sont réels.

Toi, tu les connais, peu importe ce que les personnes peuvent te dire.

Et donc, même si tout le monde semble d’accord autour de thématiques en lien avec le poids, le corps ou l’alimentation, cela ne veut pas pour autant dire que les personnes ont raison.

Puisqu’aujourd’hui, la société et donc tout ce qui la consiste est imprégné de la culture des régimes et de la grossophobie.

Donc non, il n’y a pas de bons aliments ou de mauvais aliments.

Non, il n’y a pas besoin de mériter ce que tu vas manger.

Non, il n’y a pas besoin d’aller faire du mouvement après avoir mangé.

Non, il n’y a pas besoin de faire un jeûne ou de faire de respecter, entre guillemets, un temps de pause entre deux prises alimentaires.

Non, il n’y a pas besoin de compter le nombre de chocolats que tu manges.

Non, il n’y a pas besoin de forcer à mettre des légumes en accompagnement du repas.

Non, telle personne n’est pas mieux parce qu’elle amincit.

Non, il n’y a pas à augmenter le poids ou l’évolution des corps des personnes.

Non, telle personne n’est pas en meilleure santé parce qu’elle a perdu du poids.

Non, telle personne n’est pas en mauvaise santé depuis qu’elle a pris du poids.

Non, il n’y a pas à faire attention à son poids ou à ce qu’on mange.

Si non, c’est la cata.

Non, il n’y a pas des personnes qui peuvent se permettre de manger versus des personnes qui doivent faire attention.

Et j’oublie sûrement plein de non pour contredire les vérités qu’on peut entendre à droite, à gauche.

Mais je pense que tu as compris l’idée.

N’hésite pas à compléter en commentaire, ça peut aider d’autres personnes qui vont écouter cet épisode.

Et pour finir, je voulais vraiment t’envoyer du doux, de la bienveillance, de la compassion.

Parce que je sais que cela peut être difficile de s’en donner soi-même.

Tu es sur ton chemin et les fêtes de fin d’année peuvent vraiment être compliquées pour ça.

Ce n’est pas parce que tu passes en ce moment des jours difficiles que pour autant ça veut dire que tu es en train de faire demi-tour ou en train de régresser, pas du tout.

C’est juste que c’est vraiment des contextes qui sont particuliers et difficiles.

Et si tu observes plus de culpabilité ou plus de compulsion, je ne vais pas dire que ce n’est pas grave puisque c’est très inconfortable et c’est douloureux, mais ce n’est pas une fatalité et cela ne veut pas dire que tu vas en souffrir toute ta vie.

Je t’envoie du doux et de la compassion parce que c’est difficile de se regarder avec bienveillance quand on a l’impression qu’on fait les choses mal, même si, je le rappelle, il n’y a pas de mauvaises choses dans le comportement alimentaire.

Je t’envoie du doux et de la compassion parce que c’est ce que tu mérites, pas importe ce que tu fais, pas importe ce que tu dis.

Tu mérites d’avoir de la douceur, de la bienveillance et de la tendresse, surtout dans des moments difficiles avec beaucoup de facteurs qui vont influencer les prises alimentaires et la manière dont tu les vis.

Si cela peut faire sens pour toi, tu peux également écrire quelque part, te noter quelque part des phrases qui peuvent te faire du bien et que tu peux relire pendant les moments difficiles.

Ça peut être aussi intéressant d’interroger tes émotions et tes pensées durant ces journées-là pour savoir de quoi tu as besoin.

Peut-être que tu vas t’apercevoir en début de journée, que tu es anxieuse et que tu as besoin d’un moment pour toi avant de t’entamer les prises alimentaires avec tout le monde.

Et aussi, jusqu’à maintenant, je me suis concentrée en pensant notamment à si tu fais les fêtes de fin d’année entourées.

Mais pour autant, tu peux passer les fêtes de fin d’année seules et que cela se passe bien ou que cela ne se passe pas bien.

Et dans ces cas-là, tu mérites tout autant du doux.

Si c’est difficile pour toi, j’aurais pu du coup préciser en début que tu as le droit aussi de ne pas marquer le coup et de ne pas fêter, et de ne pas fêter que ce soit Noël ou le Nouvel An.

Et pour autant, ça peut être aussi difficile de voir toutes les injonctions autour de ces fêtes.

Je pense que je vais m’arrêter là pour cet épisode.

L’idée, c’était vraiment d’avoir un format assez court pour pouvoir distiller ces sortes de mantras ou ces paroles que je veux, en tout cas que je souhaite bienveillantes.

J’étais un peu plus directive que d’habitude.

Ça n’ouvre pas forcément des explorations, à des réflexions autour du sociétal et de la systémie, mais ça me paraissait important de pouvoir te proposer ces petits mots en ces temps.

De mon côté, si jamais on est le 24, 25 décembre, et que tu es en train de m’écouter, je propose un groupe de paroles le 26 décembre, fin de journée.

Je vais en parler en story sur Instagram, et emeline.lecouffe

Donc n’hésite pas à me faire un petit coucou en MP.

Je te souhaite du doux en cette période, et surtout, surtout, surtout, surtout, tu n’es pas seul.

Tu n’es pas seul à vivre ce que tu es en train de vivre, et tu n’es pas anormal à vivre ce que tu es en train de vivre.

Donc encore une fois, je t’envoie et je te souhaite du doux.

À très bientôt!

C’est la fin de cet épisode.

Je te remercie pour ton écoute.

Si tu souhaites soutenir ce podcast, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d’écoute, et si tu ne veux rien louper, n’hésite pas à t’abonner.

Tu peux me retrouver sur Instagram à emeline.lecouffe et en newsletter une fois par mois, sur laquelle tu peux t’inscrire sur mon site internet emelinelecouffe.fr Je suis également preneuse de toutes suggestions, et je reste ouverte si tu as des remarques.

N’hésite pas à me contacter en mp ou par e-mail à contact.arobazemeline.loucouf.fr Merci d’avance pour ton soutien, et je te dis à très bientôt.

Conclusion – avec musique
C’est la fin de cet épisode, je te remercie pour ton écoute.
Si tu souhaites soutenir ce podcast, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d’écoute et si tu ne veux rien louper, n’hésite pas à t’abonner.
Tu peux me retrouver sur Instagram à emeline.lecouffe et en newsletter une fois par mois sur laquelle tu peux t’inscrire sur mon site internet emelinelecouffe.fr Je suis également preneuse de toutes suggestions et je reste ouverte si tu as des remarques.

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