Corps Révoltés – épisode 2 : c’est quoi une alimentation sereine ?

Mais c’est quoi une alimentation sereine ?

Est-ce que c’est juste manger en fonction de sa faim et de ses envies ?

 

Dans ce nouvel épisode, on verra ensemble quelques nuances de cette définition  » simple »que ce soit en parlant de frustration, de nutrition bienveillante, ou bien encore dans une vision un peu + systémique.

 

 

Références citées :

  • Alimentation intuitive – Evelyn Tribole et Elyse Resch

 

Introduction – avec musique 

Hello et bienvenue sur le podcast Corps révoltés, se nourrir sereinement, s’engager puissamment.
Je m’appelle Emeline Lecouffe, je suis accompagnante sur le comportement alimentaire et naturopathe engagé et féministe.
Dans ce podcast, on parle de rapport à l’alimentation, de rapport au corps et de santé de manière politisée et engagée.
Je te partage ainsi que mes invités des outils, des pratiques et aussi des réflexions qui intègrent le sociétal.
Car je suis convaincue que la libération individuelle n’est rien et est impossible sans le collectif.
On est ici dans une bulle, dans un cocoon, alors je te souhaite une douce écoute de l’épisode du jour.

Corps de l’épisode

Hello! Et bienvenue pour ce nouvel épisode de Corps révoltés.

Alors je vais être honnête, c’est la troisième version de cet épisode. La première fois que j’avais enregistré, je suivais trop le script et je trouvais ça trop robotique.
La deuxième fois qui était un peu plus fluide, le souci c’est que là je viens de la réécouter.  J’ai enregistré ça il y a quand même quelques mois, puisque ça fait quand même deux ans que j’ai ce projet de podcast. Et en fait là quand j’ai réécouté, je trouvais qu’il manquait quand même… Enfin, ça manquait de précision sur une vision collective sur plusieurs sujets.
Donc voilà, à me refaire cette troisième version, sachant qu’aujourd’hui on va parler de l’alimentation sereine.

Je trouve que c’est important de revenir sur ce concept entre guillemets plus que cette définition. Car c’est vrai que déjà aujourd’hui il y a quand même beaucoup de comportements non sereins envers l’alimentation et envers son corps qui sont complètement banalisés dans notre société.
Et c’est vrai que parfois quand on est en plein dedans, quand le rapport à l’alimentation c’est compliqué, que ça fait des années voire depuis l’enfance que c’est vraiment un sujet, l’alimentation, c’est toujours difficile je trouve de savoir que vraiment il est possible qu’il en soit autrement et que c’est possible de retrouver un rapport à l’alimentation plus fluide avec moins d’hyper-intellectualisation et moins de charge mentale. Je dis moins et pas pas parce que justement je trouve qu’il y a des nuances par rapport à certains contextes et du coup avant de rentrer dans le vif du sujet, ça peut être intéressant pour toi d’imaginer en fait là ce qu’il en serait pour toi de retrouver une alimentation sereine.

Comment ça serait ta vie au quotidien?
Tu peux faire pause sur le podcast et prendre quelques minutes pour réfléchir à qu’est ce que tu imagines derrière, comment tu te vois et ensuite je te partage ma vision qui est assez proche de celles des personnes que j’accompagne, mais qui reste quand même ma vision, qui n’est pas seulement la vision d’une professionnelle, je le rappelle, qui est aussi la vision d’une personne humaine avec aussi mes biais. Si j’oublie certaines choses, j’oublie certaines notions au niveau contexte et que tu l’as en envie l’énergie, je suis preneuse de ton retour et je pourrais si jamais compléter en commentaire du podcast et ou en newsletter. Voilà, peu importe. En tout cas, je suis vraiment ouverte sur ces sujets-là.

Donc du coup, c’est vrai qu’aujourd’hui vraiment, l’alimentation sereine, c’est pas du tout quelque chose qui est le plus représenté. Les troubles de l’alimentation et du rapport au corps sont vraiment présents partout, partout, partout et voire même, plus que banalisées, ils sont aussi encouragés et parfois mis sur un piédestal.  Par exemple, il y a plusieurs influenceureuses sportiveux qui vont vraiment normaliser le fait de compter les proportions de protéines, de sucre, de calories. Bref, hyper-intellectualiser l’alimentation.
Je sais pas même si vous connaissez le concept du cheat meal. Alors peut-être que je dirais des bêtises, mais c’est vraiment d’après ce que j’en ai compris. Qui est le fait que pendant la semaine, c’est à dire cinq jours sur sept, il va y avoir un contrôle assez élevé envers l’alimentation, envers les prises alimentaires, que ce soit la composition, la quantité, etc. Et le vendredi soir ou le samedi soir, il y a cette notion de cheat meal qui serait en fait un repas où, entre guillemets, alors là je l’ai fait les guillemets mais je pense que je l’ai précise à l’oral. Entre guillemets, le but serait vraiment de manger tout ce qui n’est pas dans les règles, entre guillemets. C’est-à-dire mentir, je crois, donc en fait le repas qui trompe, entre guillemets, la diète du reste du temps et qui, franchement, ça interroge quand même et moi je trouve que ça s’apparente quand même à de l’hyperphagie mais avec une notion de contrôler, de banaliser à ce moment-là en fait. Donc ça pareil, c’est quand même quelque chose qui a été assez banalisé, peut-être moins en 2024, mais en tout cas par le passé, moi j’ai quand même beaucoup vu.
Il y a aussi le fait que les calories sont affichées partout et ça de plus en plus, enfin, là j’ai pas d’exemple en tête mais c’est vrai que ça m’est déjà arrivé d’un moment d’être surprise de voir les calories quand même bien affichées. Comme si en fait c’était une donnée normale, normale à conscientiser et qui était normale à intellectualiser et qui était une donnée qui était censée être prise en compte dans nos décisions et nos prises alimentaires. 

Ensuite, on voit bien que tout le monde a intégré des biais grossophobes. Ça on y reviendra dans un épisode un peu plus spécifique sur la grossophobie où du coup j’aurai une invitée.
Le poids tout de suite au-dessus des normes est tout de suite pathologisé et au sous-entend en fait qu’il faut modifier l’alimentation.C’est à dire c’est normal de mettre du contrôle alimentaire. En gros, tout ça, c’est que des exemples, donc j’en oublie, mais ça participe vraiment à banaliser le rapport à l’alimentation non serein. C’est à dire c’est normal de contrôler. 

Chacun vraiment et chacune a sa définition d’alimentation sereine. Donc je le rappelle, ici c’est vraiment ma perception en fonction de ma pratique professionnelle, en fonction aussi de mon vécu et avec probablement des biais dont je n’ai pas forcément peut-être encore pris conscience.

Donc souvent on peut entendre que c’est une alimentation sereine. Ça serait de manger en fonction de ses besoins, de ses envies, de sa faim, de son rassasiement. Et c’est vrai que c’est une base qui est assez intéressante, mais qui est clairement incomplète. Et ça, sur ces notions de signaux faim, rassasité, rassasiement, on y reviendra peut-être dans un prochain épisode. Mais en tout cas, je trouve que c’est incomplet pour plusieurs raisons.

D’une part parce que ça peut faire basculer dans une autre sorte de contrôle de régime. Et ça, pour le coup, je l’ai beaucoup rencontré dans ma pratique. C’est-à-dire que finalement, il y aura quand même une notion de culpabilité, ou de règles, ou de moralité. C’est-à-dire qu’il faut que je mange en fonction de ma vie, il faut que je mange en fonction de ma faim. Si je n’ai pas faim, il ne faut pas que je mange. Si je n’ai pas envie, il ne faut pas que je mange ça. Donc finalement, on peut basculer dans un autre niveau de contrôle qui est in fine pas forcément non plus serein. Donc finalement, ce n’est plus des règles alimentaires type manger tel aliment, etc. Mais ça va être manger absolument en fonction de ces signaux. Et ça, clairement, on reste un peu dans le même paradigme de contrôle de moralité.

Et puis, c’est surtout pas du tout forcément adapté à notre vie quotidienne. Ça oublie vraiment la notion de contexte, la notion d’environnement.
Donc c’est vrai qu’à cette définition qui reste une base, c’est important pour moi en tout cas de rajouter quelques notions.

Il y a la notion notamment de flexibilité vis-à-vis de certaines contraintes, par exemple des contraintes logistiques ou financières. Dans le frigo, on n’a pas forcément exactement ce dont on a envie.Ou alors il y a un autre exemple que je prends de temps en temps en accompagnement.
Imaginons que tu as une séance d’opéra.Alors je vais jamais à l’opéra, donc on est d’accord que c’est pas… Et tout le monde ne peut pas aller à l’opéra. C’est juste que voilà, il y a cette notion de…T’as une activité à faire qui va durer quand même 3-4 heures où il n’y a pas forcément de pause et de possibilité de manger. Le premier truc qui m’est venu en tête, c’est l’opéra, mais je ne suis jamais allée à l’opéra. Et voilà, on pourrait prendre le cinéma et mettre un petit cinéma où il n’y a pas de possibilité de manger. Ou une réunion qui va durer 3-4 heures, une conférence…
Donc cette activité en tout cas commence par exemple à 18h30, bon à 19h, mais tu dois être sur place à 18h30. Tu sais que ça va durer 3 heures, qu’il n’y a pas de possibilité de manger sur place. Et tu sais aussi que par rapport à tes connaissances de ton fonctionnement, que tu risques d’avoir très faim à partir des 20h30. Et ça sera quelque chose qui sera très inconfortable. Et que du coup, de tenir entre guillemets jusqu’à 22h, ça sera compliqué dans le sens où tu ne pourras même pas profiter sereinement de la fin de cette activité parce que tu seras déconcentré par une faim très importante. Et en même temps, avant 18h30, comme tu dois être sur place à 18h30, t’as pas forcément méga faim, t’as pas forcément méga envie de manger. Mais dans ce cas-là, qu’est-ce qu’on est censé faire? Il n’y a pas de censé et de pas censé faire. Mais finalement, là, peut-être qu’il y aura une prise alimentaire par anticipation qui ne sera pas exactement en fonction des signaux de faim et d’envie, mais qui sera dans une question de contrainte logistique. Et ça, je trouve que c’est intéressant à intégrer.

On pourrait dire aussi que par exemple, la prise alimentaire du soir, c’est une prise alimentaire qui est importante pour toi, que tu partages avec ton entourage. Donc il y a une prise alimentaire qui est assez tôt . Peut-être que toi, ta préférence serait de manger un peu plus tard. Mais comme c’est important pour toi de partager ce repas avec ton entourage, avec tes enfants, avec des amis. Peut-être que oui, ça sera OK de manger, même si la faim et l’envie feraient que tu aimerais que ça soit un peu plus tard.
Il n’y a pas un truc de c’est bien, c’est pas bien. C’est juste que par rapport à l’environnement, par rapport aux valeurs, par rapport au contexte, c’est à prendre en compte.
Ou encore, si on prend des contraintes familiales ou même en ce cas des contraintes d’entourage, tout le monde n’aime pas les mêmes choses, mais on va pas faire 10 000 repas, enfin 10 000 plats différents. Donc peut-être que ce ne sera pas le plat qui t’auras plus rêvé, ni rêver le plus les personnes qui mangent avec toi, mais ce sera un repas de compromis.
Et pour autant, est-ce qu’on peut dire que ce n’est pas serein? Car c’est pas exactement ce que tu as envie? Non, pas du tout.

Il y a aussi, effectivement, après parfois, notre réalité culturelle et religieuse, ou bien certaines valeurs, qui vont faire qu’il y a certains aliments qui ne sont pas autorisés ou pas consommés. Et c’est intéressant, en fait, de se dire ok, est-ce qu’il y a la frustration ou pas? Mais même s’il y en a, à quelle intensité c’est?
Et je ne suis pas forcément partisane de me dire il faut qu’il y ait zéro frustration, sinon c’est quelque chose qui n’est pas serein. Je trouve qu’il y a de la nuance à mettre dessus. On ne va pas forcément prendre beaucoup de place et qu’elle peut être passagère éphémère.

Je peux prendre mon exemple personnel. J’ai un enfant qui jusqu’à maintenant ne pouvait pas prendre de produits de laitier. Comme je l’allaite, ça m’impactait aussi.
Clairement, je ne peux pas dire que j’ai eu zéro frustration. En plus, je suis végétarienne. En tant que végétarienne, notamment lorsqu’on est de sortie, même si ça arrive très peu, mais que ça soit sorti chez des personnes, ce n’est même pas une question de sortir au restaurant. C’est juste qu’en tout cas, quand je ne suis pas chez moi, que ce n’est pas moi qui décide qu’on va manger, ça peut être vite compliqué aussi pour les personnes, puisque notre entourage n’est pas forcément végétarien. Et encore végétalien, donc faire sans lait animal, du moins.Pas forcément beaucoup de personnes qui savent faire, en tout cas dans mon entourage direct. Même si je connais des personnes formidables qui sont des excellentes cuisinier et cuisinières sur ces sujets-là.Mais je m’égare, je m’égare.
Franchement, je ne peux pas dire que j’ai eu zéro frustration. Des fois, c’est relou. Des fois, du coup, ça empêche d’avoir du choix. Des fois, c’est des trucs qui étaient très tristes. D’un point de vue, ça va être juste des légumes. Enfin voilà, comme il n’y a vraiment pas trop de savoir-faire sur ces sujets-là, en tout cas en France, en France hexagonale. Bah, voilà quoi.
Mais pour autant, est-ce que ça veut dire que je n’ai pas une alimentation sereine ? Non, c’est juste que c’était un moment T et que c’était quelque chose qui était passager. Et que, en tout cas, comme pour moi, c’était important, ça reste important d’allaiter et ça reste d’ailleurs un choix personnel. À ce moment-là, j’étais en accord avec cette frustration qui était passagère.
De la même manière où, dans le végétarisme, je peux être parfois en… Je pourrais avoir envie de viande, mais ça n’arrive pas. Et être en accord avec cette frustration-là.
Et parce qu’elle n’a pas de conséquences ensuite sur la suite de la journée ou sur la suite de la semaine. Ça, c’est important.

Et puis, il y a un autre point du coup, notamment ce que je n’avais pas du tout abordé dans la deuxième version de cet épisode, puisque là, nous sommes dans la troisième version, je rappelle. C’est en fait cette notion notamment de possibilité financière, parce que je rappelle que du coup l’accès à l’alimentation variée reste quelque chose de conditionné, mine de rien.
Non pas des connaissances, peut-être en partie mais ce n’est pas ça le sujet principal, mais conditionné quand même au niveau de vie et au moyen financier.
Et je trouve que c’est intéressant d’avoir cette lecture, c’est-à-dire pour une personne précaire, si tu es précaire, c’est quoi une alimentation sereine pour toi? Et en fonction de cette réalité-là. Du coup, sur ces sujets, c’est encore un peu flou pour moi. Et d’ailleurs, on échangera, je pense, sur un épisode plus précisément.  Mais du coup, pareil, avec un ou une invitée.Cela sera sûrement une invitée.
Mais disons que c’est important à prendre en compte dans nos contextes et qu’une alimentation sereine chez quelqu’un de privilégié ne correspond pas du tout à une alimentation sereine chez une personne, du coup, en précarité.


Et c’est important de remettre du coup cette notion de possibilité financière parce que c’est aussi remettre du collectif et de la systémie dans cette notion d’alimentation sereine, c’est à dire que j’ai pas envie qu’on retienne de cet épisode une alimentation sereine que c‘est un travail uniquement individuel à travailler effectivement sur cette notion de flexibilité, sur cette notion de signaux, sur la notion de frustration.
Mais c’est aussi un sujet collectif et d’accessibilité à une alimentation variée et d’accessibilité à l’alimentation qui permettent de répondre à ses besoins et à ses envies. Et ça c’est vraiment cette notion-là que j’avais oublié complètement dans la version précédente.

Et du coup, la dernière notion que j’avais envie d’aborder avec vous, c’était la notion de nutrition bienveillante. C’est à dire que dans la notion de rapport à l’alimentation sereine, donc la nutrition bienveillante, c’est aussi le dixième principe en alimentation intuitive. En fait, on peut aussi faire des choix en fonction de ce qu’on a observé qui viennent complé nos signaux et qui peut-être n’ont pas exactement le truc dont on avait le plus envie. Ce dixième principe, en réalité, il s’appelle honorer sa santé avec la nutrition bienveillante.
Dans le livre de l’alimentation intuitive, je mettrai la référence dans la description du podcast. Ici, je peux citer la première page. C’est écrit : Faites des choix alimentaires qui respectent votre santé et vos papilles et qui vous permettent de vous sentir bien.
Tout en sachant que cette notion de se sentir bien, ça va intégrer la notion de comportement alimentaire, la notion de préserver son rapport à l’alimentation serein et son image corporelle.
Je mettrai juste une petite nuance dans l’utilisation de l’injonctif, c’est-à-dire faites. Je ne suis pas très fan en général de cette utilisation de temps, puisque en réalité, on fait bien comme on peut et comme on veut. C’est-à-dire qu’il n’y a aucune obligation ni légale ni morale, finalement, de choisir la nutrition bienveillante. Et ça, ça me paraissait important avant de pouvoir développer la suite.

Je vais prendre un exemple.
Tu as un déjeuner d’affaires le midi et ensuite tu enchaînes avec une réunion, une grosse réunion avec des enjeux, des gros enjeux. Tu sais que tu as tendance à avoir des soucis digestifs que d’habitude, selon ce que tu vas manger et que d’habitude avec l’après-midi peut être un peu inconfortable, mais ça passe. Mais là, avec cette grosse réunion, avec de gros enjeux, en fait, tu peux pas… On est d’accord, c’est très capitaliste cet exemple.
Mais c’est difficile de se dire d’être déconcentré du coup par un mal de ventre. Et on est d’accord dans une société non capitaliste, il n’y aurait pas de problème d’être un peu moins productif_ve parce qu’on a mal au ventre. Ça devrait pas être un problème. Mais dans un contexte où on n’a pas forcément toujours le choix au niveau du travail, je continue mon exemple.

À ce moment-là, peut-être que le midi, même s’il y a un plat qui te fait envie, tu sais que tu risques d’avoir mal au ventre, et que tu risques d’être inconfortable l’après-midi et que tu vas pas pouvoir mettre ta bouillotte en réunion. Du coup, peut-être que tu vas choisir un autre plat qui te fait un tout petit peu moins envie, mais qui te permettra d’être plus à l’aise la suite de la journée. Et c’est marrant parce que, pour être honnête, quand j’enregistrais la première version, la deuxième version de cet épisode, je n’avais pas vu que j’avais pris un exemple qui était quand même très capitaliste, dans le sens où, moi dans mon idéal, ce n’est pas un problème d’avoir un mal au ventre dans une réunion.
Enfin, c’est inconfortable au niveau individuel, mais c’est vrai qu’il pourrait y avoir cette notion de on a le droit d’être vulnérable avec des partenaires d’affaires, mais bon, ce n’est pas forcément malheureusement le cas.
Mais du coup, pour revenir à cette notion de plat, ça ne veut pas dire qu’on fera toujours ce choix-là, mais là on est dans un contexte particulier en fait.

Et en dernière réflexion de cet épisode, je voulais revenir sur cette notion que finalement on ne peut pas parler d’une alimentation sereine mais des alimentations sereines.
Là je prenais le cas de la précarité, mais de la même manière en fonction de, je sais pas, si on a une neuratypie, un trouble du spectre de l’autisme ou par exemple un TDAH, donc trouble du déficit de l’attention et hyperactivité. C’est que deux exemples. Mais le rapport à l’alimentation, le comportement alimentaire sera différent de la norme sociale, mais pour autant ça veut pas dire qu’il sera non serein.
L’alimentation sereine c’est pas manger varié en fonction de ses envies de ces signaux. Beaucoup plus complexe que ça.

Voilà, on arrive à la fin de cet épisode. Donc c’est vrai que l’alimentation sereine, c’est quand même quelque chose qui est assez complexe. Je suis sûre que j’ai oublié plein de notions.
Et j’ai hâte quand même de pouvoir détailler avec toi tous les sujets qu’on a un peu ouverts lors de cet épisode un peu… Voilà, c’est un peu un épisode de base, moi je trouve.

N’hésite pas du coup à me faire un retour sur cet épisode-là.
Toi, est-ce que ça correspond un peu à ta vision d’alimentation sereine ou pas du tout?
Ça m’intéresse de savoir.

Conclusion – avec musique
C’est la fin de cet épisode, je te remercie pour ton écoute.

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